INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Nous pouvons expliquer l’intelligence artificielle simplement sous deux formes :
  • LES ALGORITHMES
    On entend partout parler d’algorithme. Quelle startup ne se vante pas d’avoir un algorithme unique et totalement innovant ? Un algorithme est un programme qui va appliquer des séries de règles comme par exemple identifier le livreur à vide le plus proche d’un restaurant. A ce stade, ce n’est pas vraiment de « l’intelligence artificielle ». En revanche, si le même algorithme est capable de mutualiser plusieurs livraisons, tout en tenant compte des délais, des contraintes horaires, des performances des livreurs, du caractère prioritaire du client, etc. et qu'il prend lui-même des « décisions » dans un but qui peut être l’optimisation du coût ou le respect des délais, ou les deux, alors on arrive sur de l’intelligence artificielle. Celle-ci peut se résumer à une combinatoire importante et une prise de décision résultant à des solutions que l’humain n’aurait pas pu trouver. La notion de prise de décision est importante, un algorithme qui calcule une note moyenne par exemple à partir de plusieurs avis ou propose des produits à partir des clients ayant vu le même produit que vous n’est pas une IA, c’est un calcul. L’IA basée sur des algorithmes peut être qualifiée d’intelligence artificielle assistée, on a programmé un raisonnement sans qu’il n’y ait eu un réel apprentissage au sens « humain » du terme. Ces systèmes sont très efficaces et permettent d’automatiser un grand nombre de tâches de l’entreprise tels que la gestion d’une flotte de livreurs, le recouvrement de créance ou de la gestion de flux.

  • LE MACHINE LEARNING
    Le machine learning est une approche complètement différente. Nous allons programmer un réseau de neurones assez similaire au fonctionnement du cerveau humain qui prend une information en entrée et la qualifie en sortie. Nous rassemblons ensuite un grand nombre de données dont on connait le résultat à la sortie et on les injecte dans le réseau, il s'agit ici d’apprentissage. La fois suivante, le réseau de neurone sera capable de trouver la bonne sortie pour une nouvelle entrée qu’il ne connait pas. Nous pouvons ainsi reconnaitre des objets sur des photos, faire des prédictions, définir des sentiments à partir de textes, etc… Cela suppose toujours d’avoir un grand jeu de données pour l’apprentissage. Le cas d’école le plus célèbre étant celui des passagers du Titanic. Les données d’entrée sont les passagers avec leur classe sociale, leur place dans le bateau, leur âge, leur sexe, etc… et la sortie correspond à : s’ils ont survécus ou non. On entraîne un réseau avec la moitié des passagers et il faut trouver le résultat le plus juste possible sur l’autre moitié.

Il est important de bien comprendre que tout n’est pas de l’intelligence artificielle, celle-ci peut prendre plusieurs formes selon votre besoin. Chaque cas est unique et l’angle d’attaque du problème est très structurant pour la suite. Car une fois parti dans une direction, il est très compliqué de changer sans tout refaire. Les algorithmes de l’IA, les réseaux de neurones font appel à de solides connaissances mathématiques, une compréhension parfaite du problème concerné et des capacités techniques pointues. Ces trois compétences ne sont pas faciles à réunir... C’est la spécialité de deux de nos associés qui s’appuient sur nos bureaux en Amérique du Sud où nous recrutons, sous forme de "hackaton", les meilleurs ingénieurs possible à un coût compétitif.

RÉFÉRENCE - COURSIER.FR

Adam, Automatic dispatch and monitoring, est un algorithme que nous développons depuis 2017 pour Coursier.fr, le leader de la course à Paris et Ile-de-France.

Afin d’augmenter la productivité des milliers de courses quotidiennes, l’algorithme, basé sur l’intelligence artificielle, est capable de répartir les courses en temps réel en fonction des geolocalisations, du chargement, des capacités, des urgences... Avec plus de 3 000 courses par jour, 250 coursiers, des millions de millions de possibilités de livraison, Adam simule plus de 30000 scénarios par seconde et décide désormais de l'attribution de 95% des missions. Résultat : +5pt de taux de service, 300 000 appels de moins par an, une productivité en hausse et surtout une croissance libérée car ADAM n'a pas de limite en nombre de coursiers...

Parlez-nous de votre cas et challengez-nous ! Nous adorons les défis techniques qui paraissent impossibles.
C’est sur ce type de projet que nous faisons la différence.